Big data : ces internautes qui rusent pour échapper aux algorithmes
« Pour éviter d’être traqués par les algorithmes, nous commençons à penser comme eux » : c’est ce que nous explique un article de The Atlantic qui s’est penché sur nos pratiques sur les réseaux sociaux : certains usagers chercheraient de plus à plus à tromper la machine pour éviter que leurs données ne lui soient lisibles.
Pour mieux personnaliser les publicités en ligne, les fournisseurs de services en ligne collectent nos données : humeurs sur les réseaux sociaux, photos… tout y passe. Des techniques seraient pourtant déjà en vogue chez certains utilisateurs avertis, pour éviter que leurs conversations soient transformées en données exploitables : la preuve en trois exemples avec Twitter.
Le « sous-tweet » : cette méthode revient à mentionner quelqu’un dans son tweet sans utiliser les codes de référencement de Twitter. « @alexismadrigal est un crétin » est compréhensible pour la machine grâce à l’arobase, mais « Alexis Madrigal est un crétin » est un sous-tweet, explique ainsi The Atlantic.
La capture d’écran : cette tactique permet à l’humain de lire le contenu d’un message – à la différence des logiciels comme Twitter ou Facebook, dont les algorithmes ne déchiffrent pas les images.
Le « lien de la haine » consiste à renvoyer vers le tweet d’un autre utilisateur sans mentionner celui-ci… ce qui écarte l’auteur du tweet original de la conversation.