Véhicules connectés : la sécurité publique prime sur les questions de concurrence
Les voitures deviennent de plus en plus intelligentes et connectées, tels des smartphones sur roues. Et plus les technologies évoluent, plus les experts en sécurité mettent en garde contre le danger croissant de piratage informatique des véhicules connectés, comme le rappelle laMIT Technology Review.
Un danger que les constructeurs automobiles ne peuvent pas occulter, comme l’a souligné Mary Barra, PDG du constructeur automobile General Motors lors d’une conférence sur la cyber sécurité des voitures (le Global Automotive Cybersecurity Summit) qui s’est tenue le 22 juillet 2016 à Detroit :
« Un cyber incident n’est pas seulement un problème pour le constructeur automobile concerné ; il s’agit d’un problème pour les fabricants du monde entier. C’est une question de sécurité publique. »
Pour Mary Barra, sur cette question, les constructeurs doivent mettre de côté la compétition pour partager les meilleurs procédés. Une démarche déjà mise en œuvre par l’Alliance of Automobile Manufacturers(AAM) – qui regroupe General Motors, Ford, BMW, Toyota et huit autres constructeurs automobiles. L’association a partagé le 21 juillet 2016 un document présentant les meilleures techniques de sécurité automobile. Ce rapport couvre sept points destinés à guider les ingénieurs dans l’élaboration de véhicules aussi résistants que possible aux attaques et capables de préserver la sécurité des passagers en cas de piratages réussis.
Une position qui n’est pas sans rappeler lebug bounty lancé par Chryslerplus tôt en juillet, récompensant tout hacker capable de démontrer la présence d’une ou plusieurs failles dans les véhicules connectés de la marque.