Mort numérique : vos followers en testament !
Après notre mort, qu’adviendra-t-il de nos profils sur les réseaux sociaux et autres biens numériques ? Peut-on hériter d’un compte Instagram ou de followers Twitter comme de la commode d’un parent ? Comme le révèle un article de Gizmodo, des start-ups s’emparent actuellement de ce sujet complexe.
Les biens numériques sont en constante augmentation. E-books, Bitcoins, photographies, profils de réseaux sociaux… : ces valeurs dématérialisées constituent de nouvelles richesses appartenant aux consommateurs.
Mort ou éternité numérique ?
Certains sites proposent, moyennant finances, de gérer notre succession numérique. Tous les biens accumulés sur le versant « virtuel » de nos vies sont concernés : musique, point de fidélité, monnaies virtuelles, dossiers archivés dans le cloud… En listant tous ces biens, et en fournissant une liste de leurs bénéficiaires, ces sites s’engagent à en assurer la transmission – comme s’il s’agissait d’une succession.
Depuis 2014, le site anglais Planned Departure a étendu ce service aux donations : il est possible de léguer ses followers à une association. Cette dernière pourra utiliser les contacts pour des campagnes de levée de fond. D’autres proposent de perpétuer une vie sociale après la mort : LivesOn et DeadSocial, par exemple, enverront des tweets et actualiseront votre statut Facebook.
Des enjeux juridiques importants
La dématérialisation des biens numériques s’accompagne d’un flou juridique : dans quelles conditions les héritiers peuvent-ils récupérer les données d’un défunt ? Comment fermer les messagerie électroniques et comptes sur les réseaux sociaux ?
A défaut de programmation préalable par la personne concernée, un profil sur les réseaux sociaux continue à exister après sa mort. Sur Facebook, 130 millions de profils appartiendraient à des personnes décédées.
Pour en savoir plus c’est par ici.